Triple médaillé en ski acrobatique, Edgar Grospiron a livré un message fort sur l’importance du mental dans la réussite. "Ce n’est pas la médaille qui fait le champion, c’est le mindset", a-t-il affirmé.
Son approche repose sur un principe simple mais puissant :
En appliquant cette méthode, il a réussi à sublimer son sport et à franchir des caps qu’il pensait inatteignables. Une philosophie directement transposable au monde de l’entreprise : et si les collaborateurs étaient accompagnés pour maximiser leurs points forts, plutôt que de chercher à gommer leurs faiblesses ?
L’expérience collaborateur est devenue un incontournable des stratégies RH, mais Bernard Coulaty pose une question dérangeante : est-ce suffisant pour créer un engagement durable ?
Selon lui, on fait des bilans de compétences, mais jamais de bilans d’engagement. Un paradoxe, alors que la fidélisation des talents est l’un des défis majeurs des entreprises.
Autre point clé : le décalage entre la promesse de la marque employeur et la réalité vécue par les collaborateurs. Trop souvent, l’image véhiculée en externe ne correspond pas à l’expérience réelle en interne, ce qui génère frustration et désengagement.
Son message est clair : retenir les talents ne signifie pas les engager. L’enjeu est d’instaurer un environnement stimulant, aligné sur les valeurs annoncées, et d’offrir aux collaborateurs des perspectives réelles d’évolution et d’épanouissement.
Avec l’accélération des transformations et l’émergence de l’intelligence artificielle, les compétences évoluent à une vitesse jamais vue auparavant. Jean-Baptiste Audrerie remet donc en question une classification qui a longtemps structuré le monde du travail : soft skills vs. hard skills.
Dans un monde en perpétuelle évolution, il propose une nouvelle grille de lecture plus pertinente :
Son constat est sans appel : les entreprises doivent cesser de chercher des "compétences figées" et adopter une logique d’apprentissage en continu.
Adeline Perez, créatrice de contenu bien connue sur LinkedIn, a su aborder un sujet crucial avec un ton décalé et percutant : l’impact des biais cognitifs dans les processus RH.
À travers ses vidéos humoristiques, elle met en lumière les automatismes inconscients qui influencent les recrutements et la gestion des talents. Un vrai électrochoc pour beaucoup, qui réalisent à quel point ces biais peuvent fausser les décisions et priver les entreprises de profils réellement compétents.
Son intervention a rappelé un principe essentiel : prendre conscience de ses biais est le premier pas vers des choix plus justes et inclusifs.
Si un fil rouge devait résumer cette édition 2025 du Salon HR Technologies France, ce serait l’accélération des mutations du travail et la nécessité d’adopter une posture d’adaptation constante.
Les chiffres partagés en conférence sont édifiants :
Ces données montrent un écart inquiétant entre les besoins du marché et la réalité des entreprises.
Face à cette situation, les recommandations des experts sont claires :
Un autre sujet central de cette édition était l’impact de l’IA sur les métiers RH.
L’entrée en vigueur de l’IA Act le 2 février 2025 en Europe marque un tournant dans la régulation de l’intelligence artificielle et son intégration dans les processus RH.
Parmi les innovations présentées, une technologie en particulier a retenu l’attention : les chatbots RAG (Retrieval-Augmented Generation). Contrairement aux chatbots classiques, ces outils sont capables d’aller puiser dans les bases de données internes de l’entreprise pour fournir des réponses ultra-contextualisées et pertinentes aux collaborateurs. Une avancée qui promet de transformer la gestion des connaissances et le support RH.
Le Salon HR Technologies France 2025 a une nouvelle fois prouvé que nous sommes à un tournant décisif dans la manière d’envisager le travail et le management.
Les entreprises qui sauront conjuguer technologie et humanité, performance et bien-être, structure et agilité seront celles qui réussiront.
Une chose est certaine : l’inattendu est là, et il ne fait que commencer. À nous d’en faire une opportunité plutôt qu’un obstacle.